1. Réduire l’usage des pesticides et leurs risques pour la santé et l’environnement.
2. Améliorer la santé et la conservation des sols.
3. Améliorer la gestion des matières fertilisantes.
4. Optimiser la gestion de l’eau.
5. Améliorer la biodiversité.
Découlant de ces objectifs, des actions régionales ont été entreprises en complémentarité avec les actions provinciales. Voici donc un résumé de cette grande démarche en Montérégie.
Des projets mobilisateurs
Dans les cinq dernières années, 200 projets collectifs ont été mis en place. Ils se classent en trois catégories : les activités de démonstration et d’information en agroenvironnement, les cohortes et les projets d’envergure.
Comme illustré dans le graphique suivant, 88 projets sont en lien avec les pratiques en santé et en conservation des sols. Vient ensuite la gestion intégrée des ennemis des cultures avec 39 projets, soit près de 20 %. Plusieurs autres sujets ont été abordés tels que les aménagements favorables à la biodiversité ou les pratiques de gestion des matières fertilisantes.
Voici un aperçu de quelques projets réalisés depuis le déploiement du PAD.
Améliorer la santé et la conservation des sols
– Plusieurs cohortes ont contribué à l’augmentation des superficies occupées par des cultures de couverture ou à l’ajout d’une culture dans les rotations. Elles ont mobilisé plus de 180 entreprises participantes, tant en productions horticoles qu’en grandes cultures.
– Différents projets collectifs ont vu le jour pour améliorer la santé et la conservation des sols. L’un d’eux visait l’ajout de blé d’automne d’alimentation humaine dans les rotations des producteurs de grandes cultures. Ce projet, mené par le Groupe PleineTerre en partenariat avec Les Moulins de Soulanges, a permis le développement de cette filière en Montérégie.
Réduire l’usage des pesticides et leurs risques pour la santé et l’environnement
En vue de lutter contre la propagation de l’amarante tuberculée, une mauvaise herbe envahissante et résistante à certains pesticides, un projet collectif a été lancé en 2019, en collaboration avec le Groupe PleineTerre. L’objectif était d’accompagner les entreprises agricoles de la Montérégie dans la détection de la plante et la mise en place des techniques de contrôle appropriées. Ce projet a permis aux conseillers en agroenvironnement de développer leurs connaissances en la matière pour mieux appuyer leur clientèle. Il a d’ailleurs inspiré une démarche provinciale, soit le Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée. L’initiative permet aux producteurs touchés de bénéficier de services d’identification et de soutien pour la mise en place d’une stratégie de lutte.
Améliorer la biodiversité
– Cinq cohortes ont été formées avec des producteurs motivés qui souhaitaient être mieux outillés pour réaliser des aménagements favorables à la biodiversité dans leur entreprise. Ils ont pu faire des visites sur le terrain et discuter en groupe autour des différents types d’aménagement, ce qui leur a permis de faire des choix éclairés qui répondent à leurs besoins.
– Parmi les projets collectifs réalisés, une démarche de sensibilisation au déclin des pollinisateurs indigènes a vu le jour au cours des dernières années. L’objectif était de fleurir des fossés disponibles, les entretenir adéquatement et les maintenir en vue d’offrir un habitat favorable aux pollinisateurs indigènes présents.
Ce ne sont que quelques exemples de réalisations parmi toutes celles accomplies en Montérégie au cours des dernières années. En effet, de nombreux partenaires et des entreprises agricoles ont mis la main à la pâte afin de répondre aux objectifs du PAD. Voilà qui soutient le milieu dans l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement, au bénéfice de la société.
La région amorce maintenant la réflexion sur les actions qu’elle souhaite poser pour les cinq années restantes du PAD.
Pour plus de détails sur le PAD, consultez le Québec.ca/agriculturedurable.