Tendances du marché et de l’offre en 2025
• Baisse de l’abattage : On prévoit une diminution d’environ 700 000 têtes de bovins gras.
• Offre de viande maigre : L’offre de viandes maigres hachées et les vaches de boucherie seront limitées.
• Prix du bœuf : Les prix du bœuf maigre devraient atteindre des niveaux record en raison de la faible offre.
Initiatives et programmes en 2025
Les producteurs ont tenu leur AGA en mars 2025, avec des événements importants, notamment la hausse de la contribution spéciale pour la production et la mise en marché des veaux laitiers.
• Certification des bouvillons :
La certification VBP+/CRSB est devenue obligatoire pour tous les producteurs de bouvillons d’abattage depuis janvier 2025, favorisant la chaîne d’approvisionnement de bœuf durable.
• Enchères électroniques :
Les enchères électroniques pour les veaux d’embouche se poursuivent, avec des ventes prévues, notamment en septembre 2025, pour faciliter la mise en marché.
• Programmes de La Financière agricole du Québec (FADQ) :
Les prévisions pour 2025 indiquent que le prix de vente du bœuf est supérieur au revenu stabilisé, ce qui signifie qu’aucune compensation par le programme ASRA ne sera versée pour les bovins d’abattage, bien que cela puisse changer.
Autres informations pertinentes
La vigueur des marchés, amorcée en 2022, se poursuit en 2025, influençant les prévisions de compensation et les programmes de soutien.
À l’échelle canadienne, le Québec est un joueur modeste pour ce qui est de sa production de bœuf. Elle représente environ 4 % de la production. Cependant, le secteur du veau québécois est le leader incontesté à l’échelle canadienne avec environ 75 % de la production.
Notons également que les sujets réformés des cheptels laitiers et vache-veau contribuent à l’accroissement de la production de viande de bœuf (bœuf commercial). À cet égard, le Québec produit 11 % du bœuf commercial.
La valeur de la production bovine se situe au quatrième rang parmi les productions animales du Québec, après les productions laitière, porcine et avicole. En ce qui concerne la création d’emplois, elle se classe parmi les premières et procure l’équivalent de 2368 emplois à temps plein.
Au Québec, on compte actuellement près de 8122 entreprises agricoles dédiées partiellement ou totalement à la production bovine.