6 février 2025 - 08:00
Coordonnatrice du GTA 2011-2022
Plus de 10 ans de passion agricole
Par: Journal GTA
Véronique Lemonde se souvient de sa contribution au journal GTA.

Véronique Lemonde se souvient de sa contribution au journal GTA.

Un des premiers articles que j’ai rédigés pour le GTA traitait d’une famille agricole maskoutaine bien connue, les Lussier, producteurs maraîchers dans le Grand Rang Saint-François, à Saint-Hyacinthe, en 2013. C’était le début d’une multitude de rencontres, toutes plus intéressantes les unes que les autres, que le GTA allait me permettre de faire avec des producteurs de l’ensemble de la Montérégie pendant plus de 10 années.

À ce moment-là, en 2013, c’était toujours l’équipe du MAPAQ de la Montérégie, située à Saint-Hyacinthe, qui tenait les rênes de la publication. Depuis 2011, à la suite de mon retour de mon deuxième congé de maternité, j’avais pris en charge la coordination et la logistique de la publication qui est distribuée par DBC Communications depuis aujourd’hui 50 ans. Je l’avais fait tout en poursuivant mes tâches de journaliste culturelle pour Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Ce qui était une tâche principalement de relecture, de correction et d’intermédiaire entre les rédacteurs du MAPAQ et notre atelier de production est rapidement devenu, au fil des ans, un travail de rédaction complet et également de recherche.

Les textes du MAPAQ s’articulaient autour de thématiques que nous pouvions suivre au fil des mois, que ce soit les nouveautés phytosanitaires, la relève agricole, les programmes de formations et les subventions reliées au monde agricole, les produits du terroir, les marchés courts et de proximité et plusieurs sujets tout de même fort techniques. Pour notre part, chez DBC Communications, nous prenions en charge de A à Z les éditions mensuelles spéciales comme celles consacrées au Salon de l’agriculture, à l’Expo de Saint-Hyacinthe, à Expo-Champs et aussi l’édition sur l’horticulture ornementale avec la présentation des Exceptionnelles, un programme de l’ITAQ. À la lecture de tous ces textes, j’ai naturellement appris une quantité incroyable de choses et ce fut, en quelque sorte, mon école agricole à moi.

Bien m’en fasse, car en 2015, de manière quand même soudaine, le MAPAQ a vécu une restructuration qui lui a fait prendre la décision de cesser de fournir le contenu pour notre GTA. Quasi du jour au lendemain, nous devions prendre en charge l’ensemble du contenu rédactionnel, tout en maintenant une qualité technique impeccable dans les reportages et un intérêt pour le lectorat friand de nouvelles agricoles et agroalimentaires. Un défi que j’ai relevé en cherchant de nouveaux angles d’articles, des sujets grand public, mais aussi en m’appuyant sur une panoplie de chroniqueurs professionnels qui m’aidaient grâce à leurs écrits pertinents. Qu’ils soient de l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale (IQDHO), de Québec-Vert, de la Financière agricole du Québec, de l’Agence forestière de la Montérégie ou du Collectif en formation agricole de la Montérégie, ils ont tous apporté une plus-value au GTA. Ces collaborations furent extrêmement précieuses.

Nous avons aussi développé des créneaux plus inédits comme de traiter du monde équin, de l’acériculture, des vignobles, des fromages et d’agroenvironnement. Les familles agricoles, la relève, la production laitière et bovine, les produits du terroir et les marchés publics sont naturellement demeurés des incontournables au cours de ces quelque 10 années. Des années de riches apprentissages, de belles balades partout en Montérégie et, surtout, de rencontres simples et conviviales avec ceux qui nous nourrissent et qui s’occupent de nos champs et de nos cours d’eau. Une vocation que j’ai appris à respecter au plus haut point grâce à mon travail pour le GTA.

Par Véronique Lemonde

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