Il s’agit d’une croissance modeste par rapport au premier semestre de 2024, durant lequel on a constaté une hausse de 5,5 %. Entre juillet 2024 et juin 2025, l’augmentation a été de 10,4 %, ce qui représente une légère hausse par rapport à la période précédente de 12 mois (de janvier à décembre 2024) où l’on a enregistré une hausse de 9,3 %.
Le Manitoba est arrivé au premier rang avec une croissance de 11,2 %, suivi du Nouveau-Brunswick (9,4 %) et de l’Alberta (6,6 %). La Saskatchewan a suivi la moyenne nationale en affichant une hausse de 6,0 %, tandis que le Québec (2,6 %), suivi de l’Île-du-Prince-Édouard (2,3 %) et de la Nouvelle-Écosse (1,0 %) ont affiché des gains plus modestes. La valeur des terres agricoles en Colombie-Britannique et en Ontario est restée inchangée, ce qui souligne la nature inégale du marché.
Les provinces qui ont connu une forte croissance au cours des dernières années connaissent maintenant une baisse des prix des terres agricoles, tandis que les régions qui ont connu des augmentations plus modestes jusqu’ici continuent de constater des gains solides. Dans l’ensemble, le marché semble se stabiliser.
Le rapport souligne que les recettes monétaires agricoles canadiennes ont chuté de 1,6 % en 2024, principalement en raison d’une baisse des revenus tirés des céréales et des oléagineux, tandis que les recettes tirées du bétail ont augmenté.
Au début de 2025, les revenus tirés des céréales et des oléagineux ont légèrement augmenté, bien que les résultats varient d’une culture à l’autre et d’une région à l’autre. Les recettes provenant des céréales et des oléagineux devraient diminuer globalement de 6,0 % en 2025. La baisse des taux d’intérêt et les bilans solides des exploitations agricoles offrent un soutien sous-jacent à la valeur des terres agricoles, toujours selon le rapport.