Découvrez la Galloway!

Le GTA avait rencontré Caroline Brodeur et Vincent Deslauriers il y a à peine un an et, déjà, leur projet d’élevage de bœuf sur l’herbe a évolué, passant de quatre bœufs Galloway ceinturés à 25 têtes. Les deux agriculteurs qui produisent également 400 veaux de grain par année, des cochettes de reproduction et des poulets de grain (300 par année) ont véritablement le vent dans les voiles.

La Galloway est une race bovine écossaise très rustique qui est très bien adaptée à notre climat nordique. Dehors, dans les pâturages à l’année, c’est un très bel animal qui développe une épaisse toison durant la saison hivernale. « C’est une viande très faible en gras et très persillée, nous avons vraiment hâte de la faire goûter à nos clients », indique Caroline Brodeur. Les bovins du couple ne s’alimentent que de foin produit par lui et d’herbe. Ils reçoivent aussi du lotier, une légumineuse qui réduirait les émissions de méthane des bovins. « Ils mangent ce que tout ruminant normal devrait manger, c’est léger et naturel. Et l’herbe, naturellement, cela va créer un goût bien particulier à nos viandes, différent. Ce sera du bœuf très écoresponsable », ajoute Vincent Deslauriers.

Et à les voir courir dans le champ, on comprend rapidement que leurs bovins ont une vie représentative de ce qu’ils devraient avoir à l’état quasi sauvage.

Simple et rustique
Les deux producteurs expliquent que les Galloway sont des sujets très maternels et également très sociaux. Constamment groupé, le troupeau de Galloway se déplace toujours ensemble et tend à se regrouper si l’un des leurs est en difficulté.

« C’est une régie d’élevage que nous maintenons à son minimum. Nous ne donnons des antibiotiques que pour le curatif et non à titre préventif. Ce projet est très représentatif des valeurs écologiques que nous souhaitons véhiculer auprès de notre clientèle et de nos enfants. D’ailleurs, une petite boutique à la ferme sera accessible aux gens dès la fin d’octobre avec, pour l’instant, notre poulet et veau de grain. Offrir plusieurs types de viandes, c’est notre objectif, mais le bœuf sur l’herbe est notre projet le plus abouti et le plus en phase avec nous-mêmes », indique Caroline Brodeur.

Les sujets devant se rendre à près de 24 mois avant l’abattage, le couple espère offrir du bœuf sur l’herbe d’ici quelques mois.